Juin 2024
Temps de lecture < 3 min

À quel jeu jouez-vous ?

Chaque moment de vie peut être vu comme un jeu auquel nous participons activement. Le plus souvent, je joue à la femme qui travaille, qui appelle ceux qu’elle aime, qui fait ses bagages et part en voyage. Il m’arrive aussi de jouer à celle qui se juge durement, qui se dit qu’elle n’en fait pas assez, qui remet en question ses décisions. Je joue à ce jeu-là jusqu’à ce que je me réveille et reprenne mon pouvoir.

Et vous ? À quoi jouez-vous le plus souvent ?

Dans chaque situation, nous pouvons choisir de jouer au jeu de l’amour et de la joie, ou nous pouvons choisir de jouer au jeu du doute et de la peur.

Cela ne vous semble pas être un choix ?

C’est normal. Car le jeu du doute et de la peur n’est pas qu’un simple jeu, c’est un piège.

Dès que nous éprouvons des émotions négatives (telles que le doute ou la peur), nous perdons une partie de notre conscience. Nous perdons accès à notre pleine sagesse et aux meilleures réponses que nous pouvons nous apporter. Nous nous éloignons de notre pouvoir en nous faisant croire la chose suivante : « moi-même, ou ceux que j'aime, ne serons pas capables de faire face à une situation ou à ses conséquences. »

Pourtant, c'est la peur elle-même qui nous empêche d'être capables. C’est en adhérant à ce mensonge que nous altérons notre confiance en nous et que nous nous mettons en difficulté. Nous nous retirons notre pouvoir et nous nous empêchons de faire un autre choix, comme celui de l’amour et de la joie.

Lorsque vous vous apercevez que vous êtes en train de jouer au jeu du doute et de la peur, et que vous en avez compris le mécanisme, il n'y a plus d'effort à faire, pas même à faire appel à votre courage. Vous êtes « réveillé-e ».
 

Alors comment faire ?

Pour vous « réveiller », vous devez vous observer et repérer les signes indiquant que vous êtes en train de jouer au jeu du doute et de la peur.

Comment vous comportez-vous ? Dormez-vous moins bien ? Mangez-vous plus ou moins que d’habitude ? Dites-vous plus souvent la phrase « je ne sais pas » ?

En devenant l’observateur, vous prendrez plus facilement conscience de ce qui se passe et vous vous rappellerez qu'un autre choix est possible.   

À chaque instant, vous avez le choix du jeu auquel vous jouez.

Vous pouvez choisir de vous plaindre d’une situation ou vous pouvez choisir de vous servir de cette situation pour vous demander : « comment est-ce que cette situation peut me servir ? »

Qui voulez-vous être dans cette situation ?

Choisissez-vous de jouer le rôle de victime ou de héros ?

Victime : Doute et Peur
Héros : Amour et Joie

Pour faciliter le passage d’un jeu à un autre, vous pouvez :

• Faire une liste des activités et des rôles qui vous apportent de la joie et intégrer ces activités ou ces rôles dans votre quotidien. Gardez cette liste à portée de main.
• Lister vos réussites passées. Rappelez à votre cerveau de quoi vous êtes capable. Notre faculté à oublier est phénoménale !
• Vous interroger sur ce que vous avez à l’intérieur de vous et qui vous fait du bien. Sur quoi pouvez-vous compter qui se trouve en vous et que personne ne peut vous retirer quelles que soient les circonstances (par exemple : votre créativité, votre humour, vos valeurs...). 

Vous avez le pouvoir de choisir votre jeu et de transformer votre vie et celle de ceux qui vous entourent.

Alors, à quoi voulez-vous jouer aujourd'hui ?

Stephanie Romeo

Mai 2024
Temps de lecture < 1 min

Le Message Profond des Émotions

Vous sentez-vous triste, anxieux-se, stressé-e ou agacé-e parfois ?  

Lorsque vous recevez un courrier, vous ouvrez l'enveloppe, lisez le message, en prenez note, puis vous poursuivez votre vie, n’est-ce pas ? 

Ressentir de l’anxiété, de la tristesse, du stress, de l'agacement, de la culpabilité, de la colère ou toute autre émotion négative fait partie de notre expérience humaine. En revanche, ce qui n'est pas nécessaire, c'est de prolonger ces émotions dans le temps. 

Si vous ressentez une émotion négative et que vous la prolongez dans le temps (plus que quelques minutes), cela équivaut à relire en boucle un message que vous auriez reçu. En quelque sorte, vous relisez le message, comme dans un état d’hypnose, sans en prendre acte. Vous prolongez ces émotions désagréables et souffrez inutilement. 

La bonne nouvelle, c'est que nous pouvons éviter de souffrir inutilement en décryptant le message.  

Le message… Il est plus simple que vous ne le pensez.
Seulement, il se gagne comme un trésor caché dans les méandres d’un labyrinthe souterrain. 

Mais je vais vous faciliter la tâche et vous délivrer le message profond caché derrière toutes nos émotions. J’ai bien dit "profond et caché", si bien qu'il peut nous être difficilement accessible.
Pourquoi ?
Parce que nous restons en surface de l’émotion, dans la houle ou dans l’orage (selon votre vision de l’émotion) derrière lesquelles se trouvent le calme du fond d'un océan ou la sérénité d’un ciel immensément bleu. 

Le message est un message d'amour et de recherche de connexion, ou l'expression du désir profond d'un monde où nous serions tous bien et heureux, et vivrions en harmonie. 

Voilà le sens profond de toute émotion. 

Derrière votre peur de ne pas y arriver, votre frustration lorsqu’une personne arrive en retard, votre colère contre une situation intenable, se cachent la recherche d’amour, de connexion, l’élan vers un monde harmonieux. 

Et puisque vous ressentez ces émotions désagréables, cela signifie que tout est déjà là : l’amour, la connexion, l’harmonie.  

Stephanie Romeo

Avril 2024
Temps de lecture < 1 min

"Je ne suis pas comme il faudrait"

Avez-vous déjà eu l’impression de ne pas être à la hauteur, de ne pas correspondre aux attentes de la personne qui vous regarde, ou des personnes qui vous entourent ? Si, enfant, vous avez ressenti que vous ne répondiez pas aux attentes de vos parents ou de vos professeurs, ou que vous aviez du mal à vous identifier aux autres ou à trouver votre tribu, vous avez peut-être développé l’idée que vous n’êtes pas « comme il faudrait ». 

Peut-être qu’aujourd’hui, sans que vous en soyez conscient-e, c’est ce mécanisme qui entre en jeu lorsqu'une personne vous fait une remarque qui, pour elle, semble anodine, mais qui pour vous agit comme un coup en plein cœur. Il est possible qu’au fond de vous cette petite phrase cruelle resurgisse : « Je ne suis pas comme il faudrait que je sois ». Commence alors une réelle attaque d’auto-critiques. Vous vous refermez comme une huître, ou vous réagissez de manière un peu agressive. Vous n’aimez pas votre réaction et vous pensez que vous avez un problème.

Ainsi, vous venez de vous convaincre que vous n’êtes pas "comme il faudrait". 

Nous subissons souvent des "erreurs de pensée", des pensées erronées qui dirigent notre vie sans que nous en soyons conscients. Mais lorsque nous parvenons à les identifier et à nous en libérer, une autre vie commence.

Vous comprenez que vous êtes exactement comme vous devriez être, unique, à votre manière, et que la meilleure chose que vous puissiez faire pour contrer ces erreurs de pensée lorsque vous les identifiez, c’est de vous apporter le soutien dont vous avez besoin. Se répéter la phrase "je m‘aime et je m’accepte" est un précieux antidote pour neutraliser ces reproches infondés. 

Au fait... "être comme il faudrait ", ça veut dire quoi ?

Ce serait être 50 versions différentes de soi, 50 versions différentes en fonction des 50 personnes qui vous regardent. 

Choisissez la version qui vous plaît, à vous. 

Stephanie Romeo

Mars 2024
Temps de lecture < 1 min

Où est l'amour ?

Il est plus ou moins facile d’admettre que, quoi que nous disions, quoi que nous fassions, ce que nous désirons au niveau le plus intime de notre être, c’est être aimé-e.

Nous pouvons rechercher cet amour à l’extérieur de nous et nous en nourrir comme si nous étanchions notre soif à une fontaine — mais qu’advient-il lorsque l’eau cesse de couler ? Ou bien nous pouvons reconnaître que l'amour existe déjà en nous, ancré au plus profond de nous-mêmes.

Si l’amour n’était pas déjà présent en nous-mêmes, nous ne ressentirions pas de souffrance. Nous ne ressentirions pas les émotions de tristesse, de colère ou de peur.

C’est parce que l’amour existe déjà en nous, qu’une partie de nous « tient » à nous, que nous ressentons ces émotions.

Derrière chaque contrariété, larme ou déception se cache en réalité, une manifestation de cet amour.

Lorsque nous ressentons une émotion dit « négative », c'est cet amour en nous qui réagit. Cet amour porte le message suivant : « Je t’aime et je ne veux pas que tu aies mal ». Entendez ce message.

Reconnaître que l’amour réside déjà en nous, c’est lui permettre de grandir, c’est lui accorder l’espace qu’il mérite afin qu’il puisse s’épanouir.

En lui laissant de la place, en écoutant son message — en écoutant tout l’amour qui est en vous — vous prenez soin de lui, vous prenez soin de vous.

Ainsi, ce n’est pas l’amour qui vous nourrit, c’est VOUS qui nourrissez l’amour.

Stephanie Romeo

Février 2024
Temps de lecture < 1 min

Plus d’Amour

Nous parlons trop peu d’amour, comme si l’amour n’était qu’une affaire intime, personnelle et secrète, un cercle fermé dans lequel ne sont autorisées que quelques personnes choisies, élues, triées. Comme si l’amour était fragile et qu’il fallait le préserver, comme si sa quantité était limitée. 

Mais c’est tout le contraire : l'amour est une force inépuisable, sans limites, ni retenue. L'amour n'est pas un cercle fermé, c'est ce qui nous entoure. Il est partout, en vous, en chacun de nous. 

L'amour n'est pas une ressource rare à économiser. C'est une richesse à distribuer, dont tout le monde dispose et à laquelle tout le monde a droit. Si vous pensez ne pas avoir d'amour en vous, ou que vous n'y avez pas droit, c'est une illusion. Car il est là et attend simplement d'être reconnu. Je vous expliquerai tout cela prochainement.

Cette newsletter est la première d'une série mensuelle pour rester en contact avec vous. Je trouvais la Saint-Valentin propice à cette célébration et à ce lancement. 

Je vous envoie beaucoup d’amour.

Stephanie Romeo